01
Les références indiquées
correspondent à la numérotation en vigueur sur le
site ummo-sciences.org
Lien (erreurs
de ma part possibles). Les
textes cités seront reproduits à l'identique.
02
A
propos de cette lettre, j'aimerais préciser qu'on ne peut
probablement pas écarter la possibilité qu'elle soit loin
de
dévoiler les réelles intentions des ummites et qu'elle
participe finalement à une certaine manipulation, ne
serait-ce que pour faciliter certaines opérations
(vous-même semblez être en général fort
prudent avec les dires des ummites, sans pour
autant remettre en cause l'intérêt de certaines
informations à caractère scientifique
contenues dans leurs envois). Peut-être faut-il se
contenter de l'information de fond présente dans cette lettre:
les ET exercent une influence sur notre évolution tout en
laissant une
liberté de décision très importante aux hommes,
même s'ils s'entraînent malheureusement
mutuellement dans certaines souffrances.
03
Les ummites sont effectivement globalement pessimistes
quant à l'avenir de l'humanité dans leur textes,
jusqu'à évoquer un risque d' "autodestruction" :
" En complément de réponse je vous
indique que le rapport informatif référencé par
vous JS 88 (Ndw : D1378) sur lequel votre frère formulait ses
remarques n'était pas destiné à être rendu
public. Nous regrettons qu'il le soit mais assumons cependant son
contenu qui reste majoritairement valide. Je tiens toutefois à
vous rappeler que le plan d'intervention décrit dans ce rapport
aurait pour seule cause d'activation la certitude de l'autodestruction
imminente de votre race. A titre indicatif, en fonction de
paramètres figés au 13 novembre 2002, la
probabilité d'autodestruction n'atteint pas 1/12 avant votre
année 2028. Sans vouloir vous alarmer nous estimons que
cette probabilité dépassera 1/2 en 2073 et que le seuil
de 11/12 sera atteint en 2166. " (lettre NR-18, 2004)
04
Il n'est pas aussi aisé qu'il pourrait sembler de définir
(précisément) Internet, à tel point que les
protagonistes des développements technologiques des
réseaux d'ordinateurs modernes qui ont abouti à Internet
ont semble-t-il eux-mêmes du mal à s'accorder sur
cette définition, et qu'il existe ainsi
différentes significations du terme en circulation. Dans ce
message, le terme "Internet" fera toujours
référence (sauf précision contraire) à la
signification familière du terme, c'est
à dire le réseau sans frontières qui permet (pour
l'essentiel) à
quiconque de communiquer librement individuellement et collectivement
avec ses semblables (sous cette définition Internet a donc
émergé, avec le Web notamment, au cours des années
1990).
05
Cela ne concerne pas la principale attention de ce message, mais
j'aimerais faire cependant une courte remarque. Voici un extrait de la
lettre ummite 71 datant de 1967 :
" Les dispositifs amplificateurs de voltage ou
d'intensité de la TERRE sont basés sur les
propriétés de l'émission cathodique dans le vide,
commandée par une électrode auxiliaire (grille) ou sur
les caractéristiques de l'état solide comme dans le cas
des diodes et transistors de germanium ou silicium, ingénieuse
invention que nous ne connaissions pas. " (lettre 71)
Et maintenant un extrait d'une autre lettre ummite datant de 1966 :
" Parmi vos scientifiques seuls trois hommes ont
attiré notre attention car ils s'approchent de notre niveau
culturel en certains points : le mathématicien-physicien Albert
Einstein, l'anthropologue-cosmologue catholique Theilhard de Chardin et
le physicien-cosmologue Sir A.S. Eddington. Si nous les citons c'est
parce qu'ils sont les seuls à avoir apporté quelques
éléments que ne connaissaient pas les scientifiques de
UMMO. " (lettre 33-2)
En "croisant" ces deux extraits, on pourrait y voir une confirmation
indirecte de la célèbre rumeur quant à
l'origine ET de l'invention du transistor. Car aucun des trois
scientifiques cités n'ont (à ma connaissance) de rapport
direct avec l'invention de la technique indiquée. Les
ummites ne désignent d'ailleurs aucun terrien en particulier
comme en étant l'auteur. Et non seulement ils prennent soin de
nous donner l'information de leur prise de connaissance sur Terre de
cette invention, mais ils précisent également qu'ils
considèrent cette invention comme "ingénieuse". Les
ummites ayant des habitudes "courtoises" ainsi qu'un
goût prononcé pour les sciences
et technologies, on pourrait alors
être intrigué par l'absence de
félicitations, ou simplement d'encouragements pour cette
invention qui a su soulever leur enthousiasme, ou du moins
intérêt. Il pourrait tout autant ne s'agir que d'une
coïncidence amusante, mais ce croisement d'informations pourrait
sembler d'autant plus intéressant que les courriers ummites
utilisés ici sont antérieurs à la publication
en 1997 de l'ouvrage de Philip Corso Lien
"The day after
Roswell", qui prétendait notamment que le
développement du transistor dans les laboratoires Bell aurait
bénéficié d'une "réinjection"
technologique opérée par les militaires à partir
d'éléments secrètement
récupérés sur une supposée épave de
vaisseau ET qui aurait été accidenté à
Roswell en 1947 Lien .
06
Vous êtes bien placé pour le
savoir, les lettres ummites dont j'ai reproduit des extraits sont
traduites en français à partir des originaux
écrits en espagnol. Et ce n'est pas que je ne faisais pas
confiance à la traduction effectuée mais je jugeais la
connaissance exacte des mots utilisés dans l'original
assez importante pour que j'effectue certaines recherches
à cet effet. Voici donc les deux mêmes extraits tels que
je les ai trouvés en espagnol dans des textes qui
pourraient être les originaux (cf. ummo-ciencias.org Lien
) :
" No es pues lo que las Doctrinas terrestres tienen
de erróneo lo que las ha hecho fracasar. Es la imposibilidad de
encontrar unos medios de INFORMACIÓN que las haga asequibles a
todos los hombres lo que ha frenado esa corriente vivificante que
enlazándolas a todas hubiera permitido ya en esta época
transvasar de una a otra lo que de ellas hubiera de verdad y racional y
permitir a los hombres terrestres concebir una sola Doctrina, que si
bien no contendría la Verdad inmutable de WAAN (UNIVERSO) se
acercaría a ella paso a paso con la colaboración de todos
los pensadores y científicos de la Tierra. " (carta D47-1)
" Es el sistema de comunicación el que falla.
Ustedes no han conseguido el medio de comunicación, el lenguaje
apropiado, la técnica de información adecuada que
permitiendo a los hombres entenderse logre así el máximo
rendimiento de la red social. " (carta
D47-2)
Et maintenant, les passages de ces extraits écrits en espagnol
qui nous intéressent tout particulièrement traduits
automatiquement en
français à partir de l'outil spécialisé de
Google:
" Il est impossible de trouver un média qui
les rendent abordables pour tous les hommes ... "
" Le système de communication est
défaillante. Vous n'avez pas les médias, la langue
appropriée, technologies de l'information appropriée que
les hommes permettant de comprendre et d'atteindre une performance
maximale du réseau. "
Je n'ai jamais reçu personnellement de ces fameuses lettres
ummites
rédigées en espagnol que vous aviez pris soin de faire
traduire mais vous le voyez il m'a été, par bonheur,
possible de trouver un média qui les rende abordables pour moi
comme pour les autres et dans les langues qui nous soient
appropriées grâce à une technologie de
l'information appropriée à cet effet.
07
Le mot ummite désignant les réseaux
d'ordinateurs se trouve parfois
écrit de différentes façons. Quelques exemples:
Ordinateur |
Réseau |
Réseau d'Ordinateurs |
XANMOO
XAANMO
SANMOO |
AYUBAA
AYUUBAA |
XANMOO AYUBAA
XANMOAYUBAA
SANMOOE AIUVAA
Sanmooaiubaa
|
Dans ce message seule l'écriture "XANMOO
AYUBAA" sera retenue (hors citations de textes ummites),
simplement parce que c'est l'orthographe la plus couramment
rencontrée dans les différentes lettres.
08
Effectivement, ces techniques de "manipulation mentale" sont
régulièrement évoquées dans les lettres
ummites, quelles que soit leurs années
de réception (d'ailleurs, les
conséquences de l'éventuelle maîtrise par les ET de
ce genre de technique n'ont peut-être pas été bien
évaluées jusqu'ici). Voici à titre
d'exemple certains extraits de la seule lettre 1378 (les soulignements
présents dans le texte d'origine ont étés
conservés) :
" Notre concept de NEUTRALISATION implique certaines
méthodes d'accès au pouvoir sans provoquer des
traumatismes graves à l'organisation socio-économique,
à travers des techniques sociopératives qui
refouleraient la panique collective ou la paralysie de
l'activité du travail et des rouages administratifs.
Naturellement, nous ne pouvons pas vous révéler les bases
de ce projet, qui implique
des techniques de contrôle à distance des structures
neuronales amygdaliennes, lesquelles jouent un rôle
déterminant dans la conduite agressive, et des réseaux
dendritiques corticofrontaux et de l'hippocampe, qui
bloqueraient respectivement la capacité de décision
et la mémoire de ceux de vos frères impliqués dans
les centres de décision de l’Etat. [5]
[note 5] Nous vous
répétons que nous ne pouvons
pour des raisons évidentes, vous révéler notre
plan plus que d'une manière très superficielle. Oui, nous
pouvons vous avancer que nous avons disposé le processus de
manière que dans la première phase, les dirigeants de
l’Etat affecté par notre intervention, ignorent
l’origine de la manipulation de leurs cerveaux.
L’OEMMII affecté
prend conscience de quelques
altérations de son état mental qu’il attribue
à des signaux de stress, épuisement anorexique,
dépression, symptômes d’anxiété, de
fugaces lipothymies suivies d’amnésie et des
épisodes de courte durée qui vous rappelleraient,
à vous, le syndrome de Ganser.
[...]
Dans ces conditions, le
libre arbitre est totalement annulé, et
les modèles de décision seront soigneusement
manipulés pour ne pas éveiller des soupçons chez
les cadres gouvernants de rang inférieur.
[...]
Vos frères dirigeants, en pleine conscience
de la gravité de la situation, mais sans capacité
neuropsychique pour décider par eux-mêmes, consulteront
leurs propres cabinets, la
majorité de leurs membres aura subi
une manipulation corticonucléaire similaire.
Dans une phase
immédiatement postérieure, la zone des
cadres gouvernementaux contrôlée par nous sera suffisante
pour que toutes les décisions importantes des chambres
législatives et de l’exécutif, se trouvent
opérationnellement sous notre censure, et que les plus
importantes lignes du pouvoir dirigeant du cabinet soient
dictées par mes frères. "
(lettre 1378)
Tous ces extraits ne sont peut-être pas à prendre au
premier degré, mais l'une des informations que l'on pourrait
toutefois en retenir est que les ET maîtrisent des techniques de
manipulation mentale et que ce sont sans-doute là les
moyens qu'ils privilégieraient pour accomplir leurs
opérations dans le cadre d'un programme d'intervention
important, comme par exemple un hypothétique programme ET
d'établissement sur Terre d'un réseau d'ordinateurs
planétaire et librement accessible à tous.
09
L'agence fédérale de recherche et développement
(essentiellement militaire) ARPA Lien
(aujourd'hui dénommée DARPA Lien
) a donné naissance en 1962 à l'IPTO (Information
Processing Techniques Office Lien
), bureau subordonné
dédié à l'informatique dont le réseau
ARPANET aura été la
création phare (l'IPTO a été dissous en 1986).
10
Leonard Kleinrock, "Creating a Mathematical Theory of Computer
Networks", 2002 Lien
11
Le même extrait, extirpé de la lettre ummite originale
correspondante (D68-1) écrite en espagnol (une
reproduction [photocopie] est effectivement disponible sur une page du
site ummo-ciencias.org, à la colonne "Original PDF" Lien
) :
12
Physicien de formation, Berners-Lee est l'inventeur du World Wide Web.
Berners-Lee ne ménage pas ses efforts
pour promouvoir et faciliter dans le monde l'accès à
Internet. Robert Cailliau Lien
fut le premier à
collaborer sur le projet initié par Berners-Lee, un
précieux soutient Lien
à une
époque où le Web avait encore du chemin à
parcourir pour atteindre les sommets qu'on lui connaît
aujourd'hui.
13
Jack Ruina (directeur de l'ARPA à
l'arrivée de Licklider en 1962) a expliqué
lors d'une interview
Lien
accordée au CBI (Charles Babbage
Institute) qu'il rencontrait à
l'époque plusieurs fois par jour
les membres des équipes travaillant au
développement des missiles balistiques ou d'autres projets de
"défense", contre "au plus" une fois par mois Licklider.
Cette interview de 1989 avec le CBI fut d'ailleurs écourtée suite
aux difficultés éprouvées par Ruina pour
réunir des souvenirs des
activités de Licklider qui était alors à la
tête d'un segment (relatif à l'informatique) de l'ARPA
"quelque peu accessoire".
14
Troisième directeur de l'IPTO (1966-1969), Taylor fut
séduit par certaines des vues de Licklider qui l'ont en partie
influencé au point qu'il fut à l'origine de la
décision de réaliser le réseau ARPANET. A partir
de 1970, il prend la direction (d'abord en
coopération) du CSL (Computer Science Laboratory, fondé
par Taylor au centre de recherche Xerox PARC Lien
) qui
aura joué un rôle de premier plan dans
l'émergence de certaines des technologies ayant contribué
au succès d'Internet. Il compte parmi ceux qui sont parfois
présentés comme étant le "père d'Internet".
15
On pourrait également noter, à
titre de curiosité, certaines des caractéristiques du
projet d'intervention
ummite détaillé dans la lettre 1378 de 1988.
" UN MODELE DE SOCIETE PLUS SCIENTIFIQUE EST-IL
CEPENDANT POSSIBLE ? [...] Une solution réelle,
s'appuierait sur l’intervention d'un Réseau social
intragalactique comme le nôtre, ou d'un autre qui peut vous
visiter, qui consentirait à contrôler les ressorts du
pouvoir sur OYAGAA. " (lettre 1378)
Les ummites expliquent que pour mener
à bien leur "plan pour sauver la Terre", ils s'appuieraient
également
sur un certain nombre de terriens. Divers critères de
sélection sont alors avancés, notamment un certain
"penchant intellectuel" pour les "questions de civilisation galactique"
:
" Il
était nécessaire de choisir des Oemmi (hommes de la
Terre) des couches sociales moyennes : ingénieurs,
licenciés en disciplines sociales et scientifiques [...] et des
spécialistes des techniques de communication. Leur modèle
psychobiologique devait présenter des traits de
personnalités proches d'une intelligence élevée,
ou au moins une
conduite morale élevée, des aptitudes ouvertes à
la connexion avec des
intelligences intragalactiques, des intérêts pour divers
domaines de la
pensée et de la science et une conviction pleine de la
nécessité que
l’ordre social doit être fondé sur des règles
morales et scientifiques.
[...]
Comment connaître les inquiétudes de
la masse humaine soumise subitement à la tutelle de fer de
quelques êtres venant d'une autre entité galactique ? Nous
devrions préparer un réseau réduit et
sélectionné de citoyens de différents pays. Des
OEMMII appartenant à ce que vous appelez Mass media et de ce
fait bons connaisseurs des inquiétudes et des problèmes
de la société dont ils font partie. Il était
nécessaire que de tels humains SOIENT MOYENNEMENT
CULTIVÉS, INTELLIGENTS, DE MORALITÉ ÉLEVÉE
AVEC UN PENCHANT INTELLECTUEL VERS LES QUESTIONS DE CIVILISATION
GALACTIQUE. [...] QU’ILS CONNAISSENT PAR UNE COMMUNICATION FLUIDE
NOTRE CULTURE ET NOTRE HISTOIRE.
" (lettre 1378)
16
Le terme "netizen" (équivalent de "cybercitoyen")
avait été introduit par M. Hauben Lien
.
17
Quelques temps après les débuts de
l'expérimentation du réseau
ARPANET (octobre 1969), les locaux de l'IPTO de l'ARPA, agence
subordonnée au DOD (Department of Defense), furent
délocalisés du
Pentagone vers un lieu situé à quelques
encablures à peine de son site originel Lien
.
18
Pouzin Lien
a
reçu différents prix récompensant son
succès dans la conception et la réalisation du
datagramme, dont l'Internet award (2001) de l'IEEE déjà
évoqué qui avait
célébré pour l'année 2000 l'invention de la
commutation de paquets. Selon Pouzin Lien
, Baran avait déjà imaginé le principe de la
technique du datagramme dans ses études à la RAND, alors
que Davies fut pour lui une source d'inspiration dans cette invention Lien
. L'intitulé de remise de prix de l'IEEE précise: "For
his pioneering development and effective advocacy of
datagram networking, the technology that enabled the rapid,
inexpensive, decentralized expansion of the Internet." Lien
.
En pratique, le réseau CYCLADES devint le premier
réseau de technologie centrée sur le principe du
datagramme Lien
, le réseau ARPANET empruntant un chemin similaire (TCP/IP en
remplacement du protocole NCP originel) ultérieurement.
19
Le terme d'application générale "internet" signifie
"interconnected networks" Lien
, le nom de l'internet Internet (différencié par
l'emploi de la majuscule) faisant lui-même
référence à cette signification.
Au sein du programme ARPANET, le
problème de l'interconnexion de réseaux
hétérogènes fut formellement abordé
à partir de 1972 (projet "internetting" initié par Kahn Lien
qui débouchera sur TCP/IP).
On pourrait ainsi être intéressé par
l'éventuelle présence, indirecte, en 1966 dans des textes
ummites de l'idée d'interconnexions de réseaux
d'ordinateurs puisque comme on l'a vu les ummites évoquaient
à cette époque 120 réseaux XANMOO AYUBAA
"géants" alors qu'ils parlaient pourtant déjà de
"XANMOO AYUBAA" majoritairement au singulier, pouvant suggérer
que ces différents réseaux soient interconnectés
pour en quelque sorte n'en former qu'un (le texte visionnaire de
Licklider et Taylor de 1968 Lien , qui
"confirmait" par ailleurs la vision ummite de 1967 sur l'accès
à "Internet" en tant que droit humain fondamental, explicitait
également l'appellation de "réseau de réseaux"
à propos de communautés d'intérêts en ligne
"interconnectées" par des "canaux de
télécommunication").
20
Kleinrock a écrit le livre publié
en 1964 "Communication
nets: stochastic message flow and delay" Lien
qui condense les travaux qu'il a effectués jusqu'alors sur les
réseaux de données. Roberts a
été influencé
dans ses propres travaux par ce livre: "1964 Book - Communication Nets
by Leonard Kleinrock provides the network design and queuing theory
necessary to build packet networks. This work was a major factor in
designing the communications network for the ARPANET. It shows that
packet switching would work, whereas until the ARPANET was built in
1969, most communications experts claimed that packet switching would
never work." Lien
. Cet ouvrage est également cité dans l'article de Davies
de juin 1966 "Proposal for a Digital Communication Network" Lien
(article à usage interne dans lequel, selon Davies,
apparaît
pour la première fois le terme "packet"; les travaux de
Baran sont également cités dans cet article).
21
En 1972, dans une vidéo Lien
promotionnelle du
réseau ARPANET, Kahn décrivait
(particulièrement à partir de 4:30) l'architecture qui
avait été retenue pour ce réseau, dont le point
fort était l'introduction des IMP (Interface Message Processor)
qui soulageaient les ordinateurs (ceux qui étaient mis en
réseau; les imps étaient eux-mêmes des ordinateurs)
du fonctionnement du réseau (routage, commutation des paquets).
On peut également relever dans cette vidéo qu'à
l'époque Kahn utilisait indifféremment les termes de
"processor" et de "imp" pour désigner ces premiers routeurs (en
fait, plus précisément, il utilise le terme de
"miniprocessor" puisque à l'époque les dimensions
habituelles des ordinateurs étaient telles que les imps,
même de la taille d'un réfrigérateur,
étaient classés comme "minicomputer").
Dans une autre vidéo Lien
, Kleinrock présente "IMP NO. 1",
le premier interface
message processor livré, qui avait notamment
été
utilisé le 29 octobre 1969 lors de la première connexion
Lien
du réseau ARPANET. Cette vidéo rend bien
toute l'importance symbolique que revêt, aux yeux de Kleinrock,
ce premier imp dans l'histoire du développement des
réseaux d'ordinateurs modernes ou même d'Internet.
22
Les
ummites expliquent en 1968 (cf. lettres 69-3 & 69-4) que la fibre
optique est l'une des trois technologies employées pour
assurer la transmission des données dans leurs réseaux
d'ordinateurs.
" Le premier système UULNII (transmission
d'information optique) utilise une fibre de verre [...] La technique
ULNII est encore en vigueur sur notre UMMO bien qu'elle fut
élaborée très longtemps auparavant. " (lettre
69-3, 1968)
Les ummites évoquent explicitement les fibres optiques
dès 1966. Une technologie employée sur UMMO, notamment
pour les écrans hémisphériques "visualisateurs
tridimensionnels d'images" du foyer ummite:
" Le système d'intégration des images
diffère totalement de celui employé par les
systèmes de télévision terrestre, dans lesquelles
l'image est explorée ou balayée par un faisceau de rayons
cathodiques dynamique. L'image obtenue par nous accède au
contraire directement à l'UEIN GAA EIMII (écran de
visualisation), au moyen d'une infinité de cellules terminales
d'autant de fibres optiques, dont les sections atteignent seulement
quelques microns terrestres. " (lettre 41-11, 1966)
On peut également relever dans cette même lettre que la
"plate-forme multimédia" du foyer familial cumule la double
fonction de servir à la fois
à visionner (ou écouter, ou lire, ...) les
enregistrements conservés au domicile familial, ainsi que
les images, sons ou vidéos en provenance de l'"Internet" ummite
(en "streaming"). En
1966, les ummites montraient ainsi une vision "radicale" puisque
il semble qu'il n'y ait pas vraiment
d'équivalent sur leur planète aux
télévisions ou radios (attitude passive) de la
Terre, toutes les
diffusions "multimédia" (images, vidéos, ...)
reçues au domicile semblant provenir exclusivement de leur
réseau XANMOO AYUBAA (cf. lettre 41-11).
23
Le site owni.com a mis en ligne un article Lien
qui
remémore notamment ce qui pourrait avoir
été la
première tentative de régulation
d'Internet en France, en 1996. On peut ainsi lire
que l'un des points forts de la loi de réglementation des
télécommunications (amendement de juin 1996 Lien
) était l'élargissement du champ de
compétence du CST
(Conseil Supérieur de la Télématique, organisme de
régulation créé en 1993 Lien
permettant notamment au gouvernement d'ordonner la fermeture de
serveurs Minitel) à Internet, CST
dont certains estiment qu'il aurait alors
constitué un véritable "Conseil
Supérieur de l'Internet", c'est à dire
l'équivalent du CSA pour Internet en France. Un
spécialiste en droit du commerce électronique estimait
ainsi en 1997: "Le projet de loi sur les
télécommunications [...] prévoyait que la
régulation et le contrôle du contenu des informations
diffusées sur Internet devaient être assurés par le
Conseil Supérieur de la Télématique, organisme
rattaché au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. [...]
Entre autres choses, la loi réservait à un organe
administratif le pouvoir de censurer ou non un serveur ; [...] La
tentative de réguler Internet a échoué." Lien
.
Effectivement, le projet de loi fut approuvé par les deux
chambres du Parlement, avant d'être censuré par le Conseil
constitutionnel quelques jours plus tard. Et si la loi nouvellement
votée fut soumise
à la décision du Conseil constitutionnel, c'est notamment
grâce aux efforts de
l'AUI (Association des Utilisateurs d’Internet),
présidée à l'époque par
l'informaticien Laurent Chemla Lien
. Celui ci est l'auteur du livre qu'il a mis en ligne Lien
"Confessions d'un voleur : Internet,
la liberté confisquée", dont un chapitre Lien
retrace
sa vision de cette affaire, ainsi que ce qui
s'apparente à d'autres tentatives ultérieures
de régulation d'Internet en France. Est ainsi
entre autres répertorié la "contre-attaque" du
gouvernement qui pourrait avoir tenté, à la
suite de l'échec de l'amendement de juin 1996, de faire adopter
directement aux professionnels (hébergeurs, fournisseurs
d'accès, etc) une "charte de l'Internet"
sous couvert d'une mission consultative qu'il avait diligentée
(un texte Lien
mis en ligne sur le site Web du
Sénat inscrit explicitement l'épisode de 1996-1997
relatif à la "charte de l'Internet" dans une "tentative
française pour organiser la régulation de l'Internet").
Selon
Chemla Lien
, ces nouvelles dispositions qui signifiaient la
régulation d'Internet allaient "certainement" être "mises
en œuvre", mais c'est alors que le président de
la République,
Jacques Chirac, prit la décision de dissoudre l'Assemblée
nationale (à l'époque, beaucoup furent surpris par
cette soudaine décision), provoquant ainsi la tenue
d'élections
législatives anticipées qui aboutirent
à un changement de majorité, à la chute du
gouvernement et également à l'abandon du projet
d'application de la "charte de l'Internet".
Le nouveau Premier ministre qui s'ensuivit, Lionel Jospin, apporta
avec ferveur son soutient à l'essor d'Internet en France Lien
à une époque où il en avait besoin puisque le
succès du Minitel/Teletel (*)
en compliquait l'expansion rapide.
Néanmoins, on peut relever que dans son discours prononcé
à Hourtin en 1997 Lien
,
Jospin fixait parmi les six
"priorités" de la politique du gouvernement pour
Internet une "régulation efficace". Bientôt, des
articles de presse Lien
annonçaient la prochaine régulation
d'Internet (le CSA s'était porté candidat pour
assurer cette régulation), et finalement un projet de loi allant
en ce sens fut présenté au
Parlement en 2000 (amendement de juin 2000 de la loi "liberté de
communication"). Là
encore le projet de loi fut adopté par le Parlement, et
là encore la loi votée fut censurée par le
Conseil constitutionnel. Fait intéressant, le Conseil
constitutionnel écarta en réalité
largement la requête (qui
constituait pourtant la raison de la saisine)
des députés de l'opposition, le Conseil prenant de
lui-même Lien
la décision de censurer le point de l'amendement
qui induisait une régulation d'Internet alors que ce point
satisfaisait également l'opposition. Une
fois encore, Internet (en France) parvenait à passer entre
les gouttes, un peu comme si un "bon Esprit" veillait.
Par la suite, différentes tentatives de régulation
d'Internet ont probablement encore eu lieu, par exemple à
travers la loi LEN (ou LCEN, vous même
aviez alerté à une
époque vos lecteurs sur le danger de régulation que
faisait peser cette loi LEN) dont les dispositions qui
inquiétaient le plus certains observateurs furent
censurées par le Conseil constitutionnel Lien
, et on peut
relever également le "chemin de croix" Lien
de la loi Hadopi dont une première version avait aussi
été censurée par le Conseil
constitutionnel. Certaines restrictions sont malgré tout
apparues au cours de ces
quinze premières années d'Internet en France, mais en
pratique cela
reste (jusqu'à maintenant) sans commune mesure avec le niveau de
censure rencontré dans d'autres espaces médiatiques,
comme le "paysage audiovisuel français" par exemple. Il semble
donc que la régulation d'Internet ait
été depuis le début une
préoccupation constante du pouvoir en France (du moins pour les
forces politiques habituellement dominantes), une attitude finalement
plus "logique", plus en accord avec les pratiques qui avaient cours
avant que ne déboule l'ère Internet. Pourtant,
paradoxalement, Internet reste malgré tout aujourd'hui
largement dérégulé en France.
Évidemment,
il ne s'agit pas ici de prétendre que les ET
auraient pu
jouer un rôle dans l'échec de certaines de ces
différentes tentatives de
régulation, même si rien n'interdit de se demander si une
pièce qui
semble toujours devoir retomber du même côté ne
serait pas truquée.
" ... la zone des cadres gouvernementaux
contrôlée par nous sera suffisante pour que toutes les
décisions importantes des chambres législatives et de
l’exécutif, se
trouvent opérationnellement sous notre censure, ... "
(lettre 1378, 1988)
Les "attaques" contre Internet ont probablement lieu
également dans
d'autres pays, et pas seulement dans les nations aux
régimes autoritaires comme on pourrait s'y attendre mais
également dans les
démocraties (dans son classement censé désigner
les pays "ennemis d'Internet" Lien
, RSF avait déjà
placé la Corée du Sud et l'Australie en "surveillance"
avant que la France ne les rejoigne dans cette "antichambre"),
et peut-être même aux USA. Par exemple, certaines
associations de citoyens américaines avaient
considéré que le CDA
(Communications Decency Act Lien
), adopté au Congrès
par une large majorité en février 1996, faisait peser un
grave risque de censure sur Internet. Un avis apparemment
partagé par la Cour suprême des États-Unis Lien
qui censura une partie du CDA qu'elle considérait être en
infraction avec le Premier amendement de la Constitution qui
protège la liberté d'expression Lien .
(*)
Unique cas parmi les réseaux Vidéotex Lien
ou d'ordinateurs dans
le monde interagissant avec le tissu
économique et le "réseau social" à s'être
étendu à une telle échelle avant l'apparition
d'Internet (tel qu'on le connaît aujourd'hui). Ce particularisme
(constituant également pour les ET probablement un
intéressant cas d'étude Lien
;
certains estiment que le
Minitel comme d'autres systèmes Vidéotex préfigura
le Web,
application Internet particulièrement intéressante) fut
une chance pour Internet: à l'époque où Jospin
prenait ses fonctions à Matignon, le commerce
électronique français était encore largement
plus généré par le Minitel
que par Internet, induisant ainsi des
résistances naturelles à la percée d'Internet en
France. Si jamais des ET poursuivaient un "plan Internet", alors il
aurait probablement été souhaitable de leur point de vue
que ce genre de résistances pré-Internet soient
réduites autant que possible, même si toutefois une
première "expérimentation" de masse, une
décennie avant l'émergence
d'Internet+Web, aurait pu être intéressante ou même
nécessaire.
Certains spécialistes de l'époque des réseaux
Vidéotex (qui contrairement à Internet étaient des
réseaux centralisés, largement régulés et
sous contrôle des gouvernements ou des opérateurs) ont
été intrigués par
le fait que seul un cas atteignit la dimension de réseau de
masse, des (relatifs) échecs étant survenus
systématiquement ailleurs dans le monde. Quoi
qu'il en soit, la voie (hors France) était ainsi
particulièrement dégagée pour le futur Internet,
et la brutalité de son expansion (en nombre d'internautes)
facilitée d'autant: "Il faut voir dans l'absence du
développement à grande échelle des services
vidéotex, c'est-à dire de services comparables au
Minitel, aux États-Unis, la raison du succès du
réseau Internet, constitué initialement par des
infrastructures fournies gratuitement par le Département de la
Défense américaine (DOD) ainsi que par des
universités. Un réseau subventionné, donc,
destiné à remplir un vide." (rapport Théry Lien
).
24
On l'a vu, Licklider avec son "réseau d'ordinateurs
intergalactique" a probablement pu constituer la principale
source d'influence dans la prise de décision de la
création d'ARPANET. Mais une vision s'est pourtant
également répandue, celle que ce réseau ARPANET
était inscrit dans un projet (du Pentagone) destiné
à concevoir un réseau qui soit résistant à
une attaque nucléaire. Le succès de cette vision
pourrait résulter d'un certain "vide" dans l'image
du Pentagone créateur d'Internet, ou inversement peut-être
aussi que l'inscription de cette vision dans les esprits, en
attribuant un "mobile" au Pentagone,
peut faciliter une certaine construction mentale consolidant
de façon supplémentaire l'image "alibi" du Pentagone
créateur/légateur d'Internet.
Si la RAND avait effectivement demandé au
début des années 1960 à
Baran d'étudier la possibilité de concevoir un
réseau de communication qui soit résistant
à une attaque majeure ou nucléaire Lien
(étude qui inspirera à Baran l'idée d'un
réseau de paquets distribué), le Pentagone
(ARPA/IPTO) était apparemment animé d'intentions
différentes. Des hommes comme Baran Lien
, Kleinrock Lien
,
Roberts Lien
ou encore Taylor Lien
(l'homme qui eu l'idée de prendre la
décision de la création d'ARPANET, qu'il présenta
au directeur de l'ARPA Herzfeld qui ne s'y opposa pas) ont ainsi
affirmé qu'il ne s'agissait que d'une légende.
Néanmoins, Lukasik (directeur de l'ARPA/DARPA sur 1970-1975),
qui
devait justifier à ses supérieurs du DOD les
décisions touchant
au projet ARPANET, est revenu dans un article Lien
sur les raisons
qui ont été à l'origine de la construction
d'ARPANET en évoquant des objectifs militaires (aux
retombées civiles). On peut
ainsi relever une différence de
perception importante entre ces différents acteurs de premier
plan (potentiellement intéressante sous l'angle de vue de
l'hypothèse d'une intervention ET).
25
Réseau américain subventionné de la NSF Lien
qui entre en fonctionnement en 1986. Historiquement,
ce réseau NSFNET est d'une haute importance car il aura en
quelque sorte constitué la "rampe de lancement" d'Internet. A
noter que NSFNET avait repris le protocole TCP/IP d'ARPANET, le
transmettant ainsi finalement à Internet.
26
Cette norme Lien
correspond à un débit de
données de 1,544 Mbit/s. C'est ce débit que Baran et
Davies avaient, apparemment de façon indépendante,
recommandé dans leurs publications des années 1960 Lien
.
27
Pour assurer la réalisation de son réseau, la NSF avait
passé des contrats avec les sociétés Merit, MCI et
IBM.
28
Selon Merit Lien
, le nombre de réseaux formant "inter-NSFNET" est passé
de 217 à 50000 sur la période 1988-1995,
soit une augmentation de 22900% en 7 ans.
29
Dans une lettre de 1968 les ummites expliquent que certains de leurs
câbles optiques, l'une des technologies utilisées
pour assurer la transmission des données entre leurs
ordinateurs, sont notamment pourvus d' "amplificateurs photoniques" :
" La lumière subit différentes
réflexions sur la surface cylindrique gondolée de la
fibre (dont l'indice de réfraction varie du centre à la
périphérie) d'où l'atténuation pour de
grandes longueurs de connexion pouvant exiger l'interconnexion,
à intervalles, d'amplificateurs autonomes photoniques "
(lettre 69-3, 1968)
Le câble TAT-8 était équipé de
répéteurs optoélectroniques (le signal
optique est dans une étape
intermédiaire converti en signal électrique).
L'idée
d'implanter des amplificateurs optiques Lien
dans des câbles à fibres optiques avait déjà
été émise dans les années 1960 mais
ce ne fut qu'en 1989 que toutes les difficultés
techniques qui empêchaient jusque là leur exploitation
commerciale furent
solutionnées. Les premiers câbles optiques
trans-océaniques intégrant des "amplificateurs
photoniques" sont ainsi apparus au cours des années 1995-1996,
marquant
le franchissement d'une nouvelle étape dans le
développement des
télécommunications et d'Internet (permettant notamment un
accroissement conséquent de la bande passante), certains parlant
même de "révolution" Lien
.
30
Certains spécialistes ont mis en relief Lien
le manque de clarté qui subsiste aujourd'hui encore sur
l'époque de NSFNET, qui précéda
immédiatement la véritable naissance d'Internet.
Initialement né de l'idée modeste
de mettre en réseau 6 centres de recherche
répartis aux USA, le réseau NSFNET
fut finalement réinscrit dans un programme
plus ambitieux Lien
.
Par la suite, à
partir de 1988, tout s'est enchaîné: l'expansion
effrénée d' "inter-NSFNET" (interconnexions de NSFNET
à toutes sortes de réseaux: régionaux,
nationaux, liaisons intercontinentales, etc), l'internationalisation,
l'ouverture du réseau au trafic commercial (commerce
électronique), accès au individus, etc. Ainsi,
c'est au cours de ces années suivant 1988 que s'est
formé l'Internet
d'aujourd'hui, que "inter-NSFNET" a acquis par
étapes successives
ce qui caractérise véritablement Internet au sens
où on le conçoit maintenant. Les spécialistes
considèrent 1995 comme une année particulière
puisque elle a vu la déconnexion du réseau
subventionné NSFNET (en soit) du reste de l'ensemble des
réseaux (globalement privés) qui s'étaient
interconnectées entre-temps de par le monde autour de NSFNET, ce
"reste" n'étant autre qu'Internet lui-même
(l'inter-réseau n'a pas cessé pour autant de
continuer à se démultiplier par la suite).
On pourrait donc considérer que la
période 1988-1995 correspond véritablement à
la genèse d'Internet, et l'appellation
non conventionnelle de "inter-NSFNET" sera employée pour faire
référence à
cette époque de genèse d'Internet où le
réseau international TCP/IP naissant n'était pas encore
complètement Internet (ce
qui sera dénommé dans ce message par "inter-NSFNET" est
appelé par les
historiens et spécialistes d'Internet soit "NSFNET", soit
"Internet" alors que bon
nombre de sources affirment que c'est au cours de cette époque
que le terme "Internet" commence à être largement
utilisé,
d'abord par les spécialistes, puis progressivement par le
public Lien
).
Si j'ai retenu ici l'année 1995 comme date de naissance
d'Internet, il s'agit là d'un choix arbitraire et discutable (on
pourrait effectivement retenir d'autres dates, particulièrement
entre 1993 et 1998 quand selon la NSF Lien
la transition vers la
privatisation fut définitivement complétée), mais
peu importe car l'important ici est plutôt d'essayer de casser
l'image incrustée dans nos esprits de continuité entre
Internet tel qu'on le perçoit aujourd'hui et les réseaux
qui existaient auparavant: il semble au contraire que quelque chose de
nouveau ait émergé au cours de cette période
1988-1995, en rupture avec le passé et dont le plus remarquable
effet est un certain transfert de pouvoir opéré vers les
populations.
31
Cf. Lien
un chapitre consultable en ligne du livre "How the Web Was Born" Lien
cosigné par James Gillies et Cailliau.
32
On pourrait également s'intéresser à d'autres
coïncidences qui ont entouré la (véritable)
naissance
d'Internet, notamment en ce qui concerne la technologie des ordinateurs
de masse. Pour parvenir à un "produit" Internet attractif, ou
plus globalement pour permettre une communication de meilleure
qualité, plus riche (en incluant l'utilisation de
différents types d'hypermédias), il était
nécessaire que les ordinateurs (ainsi que les systèmes
sous lesquels ils fonctionnent) parviennent à un certain niveau
technologique, avec en particulier l 'avènement des GUI
(Graphical Unit Interface Lien
). Également, un certain niveau de
standardisation des technologies (hardware + système)
était nécessaire pour faciliter un niveau minimum de
collaboration entre les humains, objectif désiré par les
ET comme on l'a vu.
Si auparavant le foisonnement de différentes technologies avait
facilité
l'introduction de l'ordinateur dans les foyers, ces ordinateurs
allaient rapidement acquérir une toute nouvelle raison
d'être, comme le souligne le CERN en conclusion de sa page Web
Lien
dédiée à la première page Web mise en ligne
dans l'histoire: "Si les ménages
achètent des ordinateurs de nos jours, ce n'est pas pour faire
des calculs, mais pour surfer sur le Web.". Et on peut alors relever
que cette "quasi standardisation" (en rapport du passé)
des technologies et systèmes de l'ordinateur
particulier ainsi que la généralisation des GUI se sont
effectuées dans la première moitié de la
décennie 1990, c'est à dire
juste à point pour les débuts
d'Internet+Web (en tant que réseau standardisé, mondial,
libre d'accès à tous, ouvert au commerce,
lancé par une grande campagne médiatique, etc).
33
Nelson est cependant désireux de marquer certaines
différences
Lien
entre le Web et Xanadu qui lui tiennent à coeur car il est
attristé que certaines des idées qu'il a
développées ne se soient toujours pas
concrétisées aujourd'hui (Nelson semble apprécier
Berners-Lee qui n'a évidemment aucune responsabilité dans
cet échec). On peut ainsi par exemple visionner une vidéo
Lien
qui en dit plus sur sa conception de l'hypertexte pour les
documents électroniques.
34
Il est probablement nécessaire de conserver de la prudence sur
l'influence Lien
que Xanadu aurait pu, de façon consciente, avoir eu sur
Berners-Lee concernant l'idée et la conception du Web. On a vu
que certains éléments pouvaient effectivement confirmer
la vision de Nelson d'une certaine influence, plus ou moins directe.
Mais on a également vu que l'hypothèse d'une intervention
ET discrète pouvait aussi ouvrir la voie à une nouvelle
interprétation de certaines des similarités que l'on peut
relever dans les différentes recherches ayant été
menées, parfois parallèlement, dans le domaine des
réseaux d'ordinateurs modernes et d'Internet.
Berners-Lee s'était attelé à la conception de
systèmes hypertextes dès 1980 Lien ,
et on pourrait également relever qu'il semble Lien
avoir été impressionné par certaines
similarités du Web avec le système NLS Lien
qu'Engelbart avait développé à partir des
années 1960.
35
En 1988, différents protocoles (comprendre: suites de
protocoles Lien
)
étaient utilisés sur différents réseaux et
plusieurs d'entre eux pouvaient potentiellement présenter une
solution pour les
différents réseaux qui étaient alors en projets.
Les décisions portant sur les choix à effectuer pouvaient
ainsi donner lieu à certaines oppositions, parfois
tendues, entre les supporters des différents protocoles.
Certains de ces
protocoles étaient "propriétaires" Lien
(par
exemple certains protocoles d'IBM qui étaient notamment
utilisés sur
l'inter-réseau EARN/BITNET dont certains estiment qu'il
était le réseau d'ordinateurs le plus
étendu avant Internet Lien
), et d'autres dits "ouverts": TCP/IP (ARPANET, NSFNET) et OSI
Lien
, ce dernier ayant été développé dans
l'idée d'asseoir un standard international Lien
.
En Europe, OSI était soutenu par les PTT et gouvernements,
ainsi que par la Commission européenne qui s'opposait ainsi
fermement à l'implantation de TCP/IP sur les réseaux
européens.
36
"The “hidden” Prehistory of European Research Networking"
d'Olivier Martin, 2012 Lien
37
Interview sur Radio Suisse Romande du 10 mai 2010, que l'on
peut télécharger de la page Web Lien de Segal
(britannique,
il s'y exprime en français). L'extrait qui nous intéresse
ici débute à partir de 8:37 dans le fichier mp3.
38
Sur l'une des versions de cette lettre 1492 en circulation sur le Web,
est
présent un commentaire précisant que les contactés
espagnols considéraient cette lettre être un "apocryphe".
Étant donné que ces contactés
étaient habitués à la réception des
courriers
ummites, pour certains d'entre-eux depuis plusieurs
décennies, leur opinion est forcément
intéressante et à prendre en compte (d'autant plus que
cette lettre était rédigée en italien alors que la
presque totalité des lettres accessibles connues et
datées jusqu'à cette
époque l'étaient en espagnol).
39
Il est peu de dire que les ummites soient "mondialistes" (il y a sans
doute quelques divergences entre la signification que
l'on peut percevoir intuitivement de ce terme et l'idée que s'en
font les ET).
Dans la lettre 1378, ils affirmaient que non seulement leur "programme"
prévoyait la concentration des pouvoirs de la Terre en un seul
gouvernement (les nations étant fondues en une entité
globale), mais également une "standardisation" des
éléments culturels enseignés aux nouvelles
générations (d'un point de vue global; les ummites
insistent dans leurs lettres sur la nécessité d'un
enseignement adapté aux caractéristiques de chaque
individu), même si les ET veilleraient dans la mesure du possible
à respecter les "coutumes ethniques et locales". En fait, les
ummites montraient des signes d'impatience d'une orientation
mondialiste de la Terre depuis les premiers envois de leurs lettres:
" La véritable tragédie de cette
humanité tient à ce que, à notre avis, les avances
technologiques dans le champ de l'obtention de l'Énergie par
Fusion et Fission nucléaire se développent avant que le
RÉSEAU SOCIAL TERRESTRE ait obtenu une agglutination globale en
un seul ÉTAT au NIVEAU PLANÉTAIRE. " (lettre 68, 1967)
Internet s'inscrit parfaitement dans une orientation mondialiste de la
Terre, et ces deux thèmes (ou des thèmes voisins comme le
"village global") étaient parfois associés dans certaines
documentations officielles des années 1990, quand le monde
commençait sérieusement à entendre parler des
"autoroutes de l'information".
De leur côté, les ummites avaient déjà
effectué d'une certaine façon le rapprochement entre
les idées d'Internet et de mondialisation dans la lettre
47 de 1966: ils y évoquaient effectivement l'idée
d'une intervention ET radicale sur l'ensemble de la
planète et appelaient notamment de leurs vœux
un "programme mondial d'éducation de l'enfance",
alors qu'ils expliquaient dans la même lettre
que de nouveaux "moyens d'information et de communication
accessibles à tous les humains" étaient
nécessaires à la Terre.
On peut également relever que lorsque la campagne de
communication
mondiale sur les "autoroutes de l'information" battait son plein,
parallèlement, les médias traditionnels évoquaient
largement des thèmes plus ou moins liés comme ceux de la
"société de l'information", du "village global", et
surtout, pour chapeauter le tout, le thème
très présent de la "mondialisation". Là
encore, le terme était quelque peu évasif et tout le
monde n'en avait pas la même perception, mais il semblait en tout
cas que personne sur Terre ne devait ignorer que c'était
là apparemment la voie de l'avenir pour nous tous.
40
Cailliau a expliqué dans une interview Lien
comment le Web est
apparu parallèlement au projet de NII que défendait
Gore, alors que les deux
projets étaient selon lui relativement similaires l'un de
l'autre. Cailliau
s'en amuse, considérant (logiquement) qu'il ne s'agit
là encore que d'une coïncidence, mais on pourrait
penser
que les ET étaient pour leur part informés sur ces deux
projets (qu'ils aient ou non "participé" d'une façon ou
d'une autre à ces projets). Quoi qu'il en
soit, Gore faisait ainsi en quelque sorte dès 1991 (et sans
même le savoir, apparemment Lien
)
le lit du futur Internet+Web qui effectivement se révéla
être
relativement proche d'une incarnation des NII/GII.
41
En fait, plus précisément, les différents
éléments composant la lettre 1378 semblent avoir
été reçus entre les 30 janvier et 2
février de l'année 1988 (cf. remarque d'introduction
à la lettre 1378 sur ummo-sciences.org Lien ).
42
Voici la position officielle de la CIA
(ou du moins ce que l'on peut lire sur son site Web officiel)
sur la présence du verset
évangélique, aujourd'hui devise officielle de l'agence,
sur les murs du hall d'accueil du premier
quartier-général (OHB Lien )
établi sur le site de Langley et inauguré en 1961 :
"Allen Dulles, the fifth and longest-serving
Director of Central Intelligence, took a personal interest in the
construction of the Original Headquarters Building (OHB). He was the
son of a Presbyterian minister and insisted that a Biblical quotation
be fixed in stone at the OHB entrance. The verse – "And Ye Shall
Know the Truth and the Truth Shall Make You Free" – John 8:32
– now stands as the Agency motto. At the dedication ceremony for
OHB, Dulles included this quotation in his speech." (CIA Lien ).
43
Dans cette lettre les ummites présentent
des extraits du message supposément
adressé aux autorités US. Parmi ces extraits,
on peut ainsi notamment y lire :
" Ce gouvernement, ni le peuple
nord-américain, ni vos respectables institutions, n’ont
rien à craindre de nos activités et cette affirmation
nous pouvons, sans qu’on en doute un instant,
l’étendre aux autres états de tous les continents
de la Terre. [...] Nos hommes se sont limités à
réaliser un travail systématique de documentation sur le
milieu écologique de la planète, ses
caractéristiques géophysiques et la culture de son
peuple, prenant un soin spécial à ne pas léser
volontairement les intérêts économiques ou de
quelque autre type des citoyens... " (lettre 93, 1970)
Dans la lettre 94, les ummites exposent de larges extraits d'un message
qu'ils sont censés avoir adressé à l'antenne de la
CIA de Madrid:
" Bien qu'avec la pleine conviction que notre
version ne sera pas
non plus acceptée, nous vous répétons que nous
formons un groupe
restreint de personnes originaires d'une autre planète
habitée
différente de la Terre. Qu'actuellement nous sommes
occasionnellement
répartis en différentes nations, accomplissant une
mission dont le
strict objectif se centre sur l'étude analytique de votre
structure
géologique, de votre biosphère, de l'atmosphère
ainsi que de
l'ethnologie, l'Histoire et la culture actuelle de l'humanité
qui
peuple la Terre. Bien que nous suivions avec attention
l'évolution
géopolitique de vos structures sociales, nous ne pouvons prouver
qu'en
marge de ces fonctions prospectives, nous n'exercions aucune
activité
de ferment idéologique politique parmi vos semblables ni ne
canalisions
une information cryptomilitaire pour de tierces puissances. Nous
déplorons que cette déclaration soit
considérée "dérisoire et
démentielle". Nous vous invitons à
réfléchir que si ce n'était pas
certain, il serait ridicule (childi) de nous cacher derrière une
identité aussi invraissemblable pour vous. " (lettre 94, 1970)
A noter enfin que les ummites affirment en introduction de ce
même message avoir fait
parvenir des "notes" à deux "départements" de "la
centrale à Washington".
44
Vous avez coutume
de dire qu'Internet est notre "premier et dernier espace de
liberté". Si Internet avait une devise, il pourrait
peut-être partager
le choix avec la CIA pour "ET VOUS CONNAITREZ LA
VERITE ET LA VERITE VOUS RENDRA LIBRES". D'ailleurs,
les ummites expliquaient dans des extraits déjà
évoqués de la lettre 47
qu'un "Internet" était nécessaire aux hommes de la Terre
notamment afin
de leur permettre de se rapprocher de la "vérité
immuable de l'Univers". On
peut également noter que le chapitre de la lettre 31 qui
énonçait en
1966, comme on l'a vu, le "mobile d'Internet", s'intitule :
" LA RECHERCHE DE LA
VÉRITÉ " (lettre 31)
On pourrait également remarquer qu'en introduction de la
même lettre, les ummites écrivaient notamment :
" En tenant compte que vous,
Professeur Sesma, appartenez à cette
minorité de choix qui s'oriente vers les facteurs spirituels en
devinant avec une fine sensibilité que seulement par eux l'homme
atteindra son authentique liberté " (lettre 31)
45
" TAAU 837
Je ne suis pas venu pour vous porter la vérité
accessible. Vous devez la découvrir vous même par votre
étude, par votre patiente exploration du Cosmos dans lequel vous
êtes immergés. Et cette connaissance des lois qui
l'harmonisent vous rapprochera lentement mais progressivement de WOA
qui dirige l'OEMII (corps) " (lettre 43)